Eliminer les zones blanches sans réseau

Promesse partiellement tenue

Promesse partiellement tenue d'Emmanuel Macron

Aujourd'hui, 541 communes sont répertoriées par le gouvernement comme des "zones blanches", c'est-à-dire sans accès au réseau téléphonique. Le 14 janvier 2018, Julien Denormandie, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, a annoncé la conclusion d'un "accord historique" entre le gouvernement et les quatre principaux opérateurs téléphoniques (Orange, Bouygues Telecom, Free, SFR). L'entente, obtenue après six mois de négociations, prévoit un investissement par les opérateurs de 3 à 4 milliards d'euros ainsi que le déploiement de 5000 installations supplémentaires sur trois ans pour mettre fin aux "zones blanches". Au niveau de l'internet mobile, Julien Denormandie ajoute que "10 000 communes qui sont en 2G ou en 3G seront converties à la 4G".  Enfin, "les opérateurs accéléreront la couverture des axes routiers et ferroviaires" promet-il.  En contrepartie, l'Etat renonce à mettre en place des enchères pour le renouvellement des fréquences qu'il attribue aux opérateurs. Ces enchères  avaient rapporté 2,8 milliards d'euros en 2015. Sébastien Soriano, président de l'Arcep (le régulateur des telecoms), a cependant assuré que l'Etat s'est privé d'un montant qui "reste inférieur aux engagements pris par les opérateurs".

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : numérique