17 femmes pour 34 postes entrent au gouvernement Ayrault I. Un bémol : les cinq ministères régaliens sont tous occupés par des hommes, à l'exception de la Justice, avec Christine Taubira.

La parité est toujours respectée dans le gouvernement Ayrault II, à l'issue du remaniement du 21 juin 2012 : 19 femmes sur 38.

Le mini-remaniement du 19 mars 2013, provoqué par la démission de Jérôme Cahuzac, brise l'équilibre du gouvernement : aucun nouveau ministre n'étant nommé à l'Apprentissage pour remplacer Thierry Repentin (qui remplace lui-même Bernard Cazeneuve aux Affaires européennes), le gouvernement compte désormais 19 femmes pour 18 hommes.

Le remplacement de Delphine Batho par Philippe Martin, le 2 juillet 2013, instaure un déficit de femmes au gouvernement : 18 femmes pour 19 hommes.

Le premier gouvernement de Manuel Valls, annoncé le 2 avril, compte 16 ministres : 8 hommes et 8 femmes. Quatorze secrétaires d'Etat sont nommés, dont 7 femmes et 7 hommes.
 

Le 3 juin 2014, un mini-remaniement est annoncé. Pour des raisons de santé, Valérie Fourneyron quitte son ministère. Elle est remplacée par Carole Delga, nouvelle secrétaire d'Etat au Commerce. Et, avec ce départ, un nouveau secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification est nommé : Thierry Mandon. Avec 16 hommes et 15 femmes, le gouvernement de Manuel Valls n’est donc plus paritaire.

Le 25 août 2014, le gouvernement démissionne. Le lendemain, le nouveau gouvernement Valls II est annoncé : 8 femmes et 8 hommes ministres de plein exercice. Mais on compte 9 hommes contre 8 femmes parmi les 17 secrétaires d'Etat. Le remplacement de Thomas Thévenoud par Mattias Fekl début septembre ne modifie pas l'équilibre.
A la suite du mini-remaniement du 17 juin 2015, le gouvernement compte toujours 8 femmes et 8 hommes ministres. Mais le nombre de secrétaires d'Etat masculins reste supérieur aux secrétaires d'Etat féminins. Et ce, malgré l'entrée de 3 nouvelles femmes au gouvernement.

Le remaniement du 11 février 2016 observe une parité stricte, autant pour les ministres (9 femmes et 9 hommes) que pour les secrétaires d'état (10 femmes et 10 hommes).