Centres fermés de petite taille pour les personnes radicalisées
Nous créerons des centres fermés de petite taille spécifiquement dédiés à recevoir des personnes radicalisées.
Aucun contact avec l'extérieur ne sera possible par téléphone portable, Internet etc. Des brouilleurs seront déployés. Le faible nombre de détenus dans le centre - en nombre identique à celui du personnel encadrant - permettra de faire respecter ces interdictions. Le centre sera totalement fermé, placé sous haute sécurité.
Des activités obligatoires seront imposées pour que les détenus se resocialisent. Ils rencontreront des repentis, et des personnes extérieures professionnelles dans leur domaine interviendront pour leur démontrer qu'une autre vie est possible après une vie de radicalisation ou de djihadisme.
Promesse non tenue d'Emmanuel Macron
En février 2018, Edouard Philippe annonce la création de 1500 places dédiées à l’accueil des personnes radicalisées en quartier d’évaluation de la radicalisation (QER), en quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR), ou en quartier d’isolement (QI).
Créés en 2016, les QER visent à accueillir des détenus radicalisés afin d‘évaluer leur dangerosité. Un bilan est dressé à l’issue d’une période de quinze semaines d’observation, ponctuée d’entretiens avec des psychologues, des éducateurs et des conseillers d’orientation.
Les détenus jugés non-dangereux sont renvoyés en détention ordinaire. Les détenus radicalisés sont soit envoyés en QPR (pour maximum 2 ans) lorsqu’ils sont jugés “déradicalisables” ou en QI lorsque ce n’est pas le cas.
Il s’agit de quartiers “étanches” au sein des prisons et non de “centres fermés”.