





Développer les contrôles aléatoires contre la discrimination à l'emploi, au logement ou dans le milieu professionnel
Nous demanderons au Défenseur des Droits, en partenariat avec des associations et les partenaires sociaux, de favoriser des campagnes de testing, de contrôles aléatoires et imprévus à grande échelle [...] contre la discrimination à l'emploi ou au logement [et] pour accélérer l'égalité professionnelle et salariale dans les grandes entreprises [...], et de rendre publics les résultats. [...]
Nous lutterons contre l'homophobie du quotidien, notamment dans le milieu du travail, en multipliant les opérations de contrôles aléatoires ("testing") et de désignation publique des entreprises fautives ("name and shame").
Promesse pas encore tenue
En déplacement à Tourcoing, le 14 novembre, et alors qu'il présentait son plan pour les quartiers populaires, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé une prochaine intensification des campagnes de test de discrimination à l'embauche, ou "testing". Mis en place sous le quinquennat Hollande, ces dispositifs consistent à tester anonymement des entreprises en leur envoyant de faux CV.
Il faut "traquer les employeurs qui ne respectent pas ce qui est dans la loi, qui interdit la discrimination à l'embauche comme à la promotion" et "pénaliser les entreprises qui ont recours à ces pratiques", a affirmé Emmanuel Macron. Il compte aussi rendre public le nom des entreprises "les plus délinquantes". C'est ce qu'on appelle le "name and shame" ("nommer et couvrir de honte"). Il a souhaité que ces campagnes soient menées par l'Inspection du travail.
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