





Un gouvernement resserré, sans ministres délégués et avec quelques secrétaires d'Etat sans attributions autonomes
Des ministres, "il y en aura un peu moins qu’aujourd’hui", a précisé Emmanuel Macron (il y avait à l'époque 17 ministres et 20 secrétaires d'Etat). "Il n’y aura pas de ministre délégué", poursuit-il : "ça veut dire qu’il y aura quelques secrétaires d’État mais pour lesquels il n’y aura pas de compétences administratives et ministérielles affectées. Je m’explique : je suis favorable à un modèle où le ministre est en charge de l’ensemble de son périmètre ministériel avec, justement, une attribution claire et définie par le Premier ministre et ses services. Et que les secrétaires d’État sont affectés auprès du ministre pour alléger sa charge, pour partager son action mais pas avec une compétence ministérielle et un décret d’attribution propre."
Promesse non tenue
Le premier gouvernement du quinquennat, nommé par Edouard Philippe, comptait 23 membres (18 ministres et 4 secrétaires d'Etat).
Les effectifs du gouvernement ont cependant augmenté au fil des remaniements pour atteindre 43 membres, dans le gouvernement Jean Castex avant la démission d’Alain Griset (Premier ministre, 29 ministres, dont 14 ministres délégués, et 12 secrétaires d’Etat).
Il faut remonter au gouvernement Alain Juppé I (mai 1995-novembre 1995) pour retrouver une équipe gouvernementale composée de 43 membres.
Dans les trois gouvernements connus sous le quinquennat Macron, des fonctions de secrétaires d’Etat ont possédé une compétence ministérielle propre avec un décret d’attribution propre. C’est le cas de Sophie Cluzel (gouvernement Jean Castex), secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.
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