





Ne pas généraliser le tiers payant
S'agissant du tiers payant, nous prendrons le temps d'évaluer ses bénéfices et les contraintes qu'il pourrait induire.
Dès les premières semaines du mandat, nous ferons évaluer ce dispositif. Nous privilégions non pas un tiers payant généralisé, mais un tiers payant généralisable, simple et efficace, permettant aux professionnels d'en faire bénéficier leurs patients sans contrainte.
Promesse partiellement tenue
Dès sa nomination, la ministre de la santé Agnès Buzyn a commandé un rapport sur le réalisme d'une entrée en vigueur du tiers-payant généralisé au 1er décembre 2017, prévu par une loi votée sous le quinquennat Hollande. Ce rapport, réalisé par l'Inspection générale des affaires sociales, a recommandé un report ou une annulation de la généralisation du tiers-payant.
Le gouvernement a donc annulé cette échéance du 1er décembre. Agnès Buzyn a toutefois assuré que son objectif restait le développement du tiers-payant : en août 2017, elle a indiqué viser un tiers-payant "généralisable", c'est à dire fonctionnel mais facultatif, courant 2018.
Un nouveau rapport de l'IGAS, publié en avril 2018, a toutefois pointé l'impossibilité de tenir ce calendrier, en raison de contraintes techniques et de la résistance de certains professionnels de santé.
Le tiers-payant intégral n'a finalement pas été mis en place sous le quinquennat Macron. Son gouvernement l'a toutefois rendu obligatoire à partir de janvier 2022 sur une catégorie spécifique de soins : le "100% santé" (c'est à dire le panier des dépenses d'optique, d'audioprothèse et de dentaire au reste à charge nul).
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