Supprimer 120 000 postes d'agents publics sur le quinquennat

Promesse non tenue

Promesse non tenue d'Emmanuel Macron

Pour supprimer 120 000 fonctionnaires, le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin prévoit de développer le recours aux contractuels (qui constituent 20 % des fonctionnaires aujourd'hui) "pour les métiers ne relevant pas d’une spécificité propre au service public". M. Darmanin a également avancé l'idée d'un "plan de départs volontaires pour ceux qui souhaiteraient partir". Mais dans un entretien aux journaux du groupe EBRA le 24 Juillet 2029, Gérald Darmanin, avait indiqué que la fonction publique d’État supprimera 15.000 postes (contre 50 000 auparavant). 5800 postes devraient être supprimés « essentiellement à Bercy » avant 2022. L’exécutif est donc revenu sur la promesse d’Emmanuelle Macron avec un nouvel objectif de 85.000 postes d’agents publics à supprimer de la carte d’ici la fin du quinquennat. Le Premier ministre prévoit un "accompagnement renforcé en matière d'évolution de carrière" pour les fonctionnaires dont le poste sera supprimé par la numérisation.  Du côté des hôpitaux, le syndicat Force Ouvrière craignait que le licenciement de fonctionnaires hospitaliers ne soit bientôt autorisé par un décret que le gouvernement a publié. Et ce, alors qu'Emmanuel Macron avait promis durant la campagne que les effectifs des hôpitaux "seront maintenus". Ce décret recouvre une mesure qui permettrait de licencier un fonctionnaire dont le poste aurait été supprimé après trois propositions de reclassement refusées. Issue d'une loi de 1986, cette disposition n’avait pas été mise en œuvre, faute de publication du décret. Mais depuis, cette loi de 1986 a été modifiée en 2019. Via cette réforme, le licenciement après trois refus de postes n'y figure plus. L'application du décret du 3 septembre 2020 ne permet donc pas de le licencier.

Type de promesse : Projet présidentiel

Mots-clés : fonction publique