Garantir pour tous les jeunes, valides ou non, la possibilité de pratiquer le sport en club ou en association
En janvier 2013, le rapport « Sport pour tous : pour une réorientation de l’action de l’Etat » de la Cour des comptes a souligné des disparités sociales et territoriales importantes dans la pratique du sport. Par exemple, dans les zones urbaines sensibles (ZUS), on trouve moins de licenciés de clubs sportifs, moins d’équipements, et on y constate une baisse sur vingt ans du nombre de professeurs d’EPS.
Promesse partiellement tenue de François Hollande
Au cours du quinquennat, plusieurs mesures ont été prises pour favoriser la pratique du sport chez les jeunes. Toutefois, aucun dispositif n'a permis de réellement la "garantir".
Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, chaque enfant a gagné la possibilité de pratiquer un sport en dehors du temps de scolarité. Mais le bilan de ces activités périscolaires était mitigé en 2016 : si 9 communes sur 10 en proposent, un tiers d’entre elles ont renoncé à la gratuité.
La loi Santé a également simplifié le certificat médical de non contre-indication à la pratique d’un sport. Pour les licenciés de fédérations sportives, la loi permet au médecin de délivrer un certificat valable pour différentes activités physiques et sur plusieurs années.
Concernant le handicap, une circulaire de 2012 obligeant la prise en compte d’un volet handicap dans chaque loi a conduit à prendre en compte les personnes handicapées dans toute fédération sportive. En ce sens, les crédits pour le développement de la pratique sportive adaptée au handicap ont été augmenté de 20 % entre 2012 et 2016.
Par ailleurs, entre 2012 et 2016, le ministère de la jeunesse et des sports revendique 30 000 emplois d’avenir, 1 500 postes d’éducateurs sportifs et 15 000 services civiques dans le secteur du sport.
Type de promesse : Projet présidentiel
Mots-clés : sportassociationsjeunessehandicap