Geler les prix du carburant pendant trois mois à compter de l'accession au pouvoir de François Hollande.
Promesse non tenue de François Hollande
Michel Sapin, alors chargé du projet présidentiel de François Hollande pendant la campagne, a indiqué mercredi 9 mai 2012 que le blocage du prix de l'essence n'était pas opportun en l'état actuel des choses, en raison de l'amorce d'une baisse des prix à la pompe.
Le 14 août 2012, en plein contexte de remontée des prix, Pierre Moscovici a annoncé qu'il prendrait des "mesures appropriées" d'ici le 28 août : elles pourraient inclure le blocage des prix, "une possibilité, même s'il faudrait respecter "des conditions réglementaires extrêmement précises".
Pourtant, le 22 août, Jean-Marc Ayrault a semblé écarter cette solution sur BFMTV : "Si vous gelez les prix pendant trois mois et que vous les laissez repartir après, vous n'avez rien résolu". Il envisage plutôt une diminution des taxes sur les carburants.
Cette diminution, pouvant aller jusqu'à 6 centimes, est finalement annoncée le 28 août par le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici. Financée moitié par l'Etat, moitié par les pétroliers, elle devait être effective dès le lendemain de l'annonce.
Le dispositif a pris fin à la fin du mois de novembre, entraînant une nouvelle hausse des prix. Pour prendre le relai, plusieurs dispositifs sont évoqués, parmi lesquelles une extension du tarif social gaz/électricité au carburant. Le gouvernement devait faire des annonces "prochainement", selon Najat Vallaud-Belkacem. Aucune mesure n'a vu le jour depuis.
La question ne s'est plus posée durant le reste du quinquennat, les cours du pétrole ayant chuté. Ce qui au contraire a permis au gouvernement d'augmenter les taxes sur les carburants, du fait de la taxe carbone (voir promesse), pour compenser de l'écotaxe (voir promesse), pour aligner la fiscalité du diesel et celle l'essence…
Calendrier en retard
Type de promesse : Engagement écrit de campagne
Mots-clés : essencecarburanténergieblocagepétrole