Faire en sorte qu'il n'y ait pas un euro de plus de dette à la fin du quinquennat
En visite au Salon de l'automobile, François Hollande prend l'engagement le 28 septembre 2012 de ne pas voir la dette plus importante qu'aujourd'hui en fin de quinquennat.
Promesse non tenue de François Hollande
Sous le quinquennat Sarkozy, la dette publique de l'Hexagone était passée de 1 200 milliards d'euros (63,8% du PIB*) à 1 789 milliards d'euros (89,3 % du PIB, chiffres du premier trimestre 2012), principalement en raison de la crise financière qui frappe les économies mondiales depuis 2008.
François Hollande s'est donc engagé à la maintenir au niveau de 2012. La hausse de la dette publique, si elle a été moins rapide que sous la présidence de son prédécesseur, ne s'est toutefois pas démentie. Fin 2012, la dette s'élèvait à 1 834 milliards d'euros (90,2 % du PIB); fin 2013, à 1 940 milliards d'euros (93,5 % du PIB). En 2014, la dette publique a franchi la barre des 2 000 milliards d'euros (2 040 milliards et 95,3 % du PIB). En 2015, la dette publique s'élévait à 2 097 milliards d'euros, soit 96,1 % du PIB.
La perspective du "pas un euro de plus" de dette publique à la fin du quinquennat s'éloigne donc inexorablement.
*Tous les chiffres viennent de l'Insee.
Promesse en cours
Type de promesse : Annonce de mandat
Mots-clés : automobileSalonHollandedetteEuroDéficitBudget