Pendant son quinquennat, François Hollande a défendu l'Otan comme garant de la sécurité de ses membres. "Notre premier devoir, dans le cadre de l’Alliance - et c’est ce que nous avons fait - c’est d’affirmer notre unité, avec un seul but : garantir la sécurité des pays membres de l’Alliance", a-t-il exposé le 9 juillet 2016.

Evoquant une posture "strictement défensive", il assure que l'Otan "ne se cherche pas d’ennemis, n’est pas dans une position agressive. Elle prend les mesures nécessaires à la défense des Alliés, et elle ne menace aucun pays".

A considérer que le terme "sécurité collective" dans son engagement désigne celle des membres de l'Otan, cette position irait donc dans le sens de son programme de campagne.

Toutefois, l'expression "sécurité collective" pouvant également recouvrir une réalité plus large, Lui Président n'est pas en mesure d'évaluer cette promesse de campagne.

En tous les cas, François Hollande a aussi assuré qu'"une défense européenne séparée de l'Otan n'aurait aucun sens".

"Il est important que l'UE et l'Otan puissent travailler en bonne intelligence et en pleine coopération", a-t-il exposé lors du sommet de l'organisation du traité de l'Atlantique Nord à Varsovie, en Pologne, en juillet 2016.