Soutenir la sacralisation du 5 mai de tout match de football en mémoire de la catastrophe de Furiani

Promesse partiellement tenue

Promesse partiellement tenue de François Hollande

Le statu quo...

Dans une lettre de 2012, la ministre des Sports Valérie Fourneyron a assuré soutenir une sacralisation de la date du 5 mai à l'échelle nationale. Elle a indiqué avoir pris contact avec le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Noël Le Graët dans ce sens.

Le 17 janvier 2013, le comité exécutif FFF a annoncé son refus de sacraliser le 5 mai, tout en promettant qu'aucun match ne serait joué en Corse, et qu'aucune finale de coupe nationale ne pourrait être programmé ce jour là.

En 2013, au moins trois matchs de Ligue 1 se sont finalement joués le 5 mai. Au moins un match de Ligue 2 s'est tenu en 2014.

Face à ce statu quo, les collectifs ont maintenu la pression :

  • Le collectif du 5 mai a interpellé François Hollande le 18 avril 2013 pour qu'il tienne sa promesse.
  • Le 2 mai 2014, le collectif des victimes de Furiani a rencontré la ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem, qui a alors réaffirmé sa volonté de rouvrir le dossier.
  • Le 28 avril 2015, Thierry Braillard, a reçu le Collectif du 5 mai.

...puis la sacralisation partielle

En juillet 2015, Thierry Braillard a annoncé la reconnaissance du drame de Furiani comme drame national. Un hommage sera donc rendu le 5 mai de chaque année par les clubs de football dans l'ensemble de l'Hexagone, par le port de brassards noirs. De plus, si le 5 mai est un samedi, aucun match ne se jouera, et ce à tous les niveaux du football français, même en amateur.

Le collectif, lui, a continué à militer pour qu'aucun match ne soit joué le 5 mai, quelque soit le jour. Interrogé par Lui Président, le cabinet du ministère a déclaré soutenir l'initiative du collectif "sur l'aspect commémoration, mais pas sur une interdiction des matchs. De toute façon, c'est une décision qui relève de la FFF."

En juin 2016, dans le cadre des discussions à l'Assemblée de la loi "égalité et citoyenneté", un amendement a été déposé pour rendre obligatoires les commémorations du 5 mai par les organisations sportives et renforcer l'idée de sacralisation. L'amendement a été rejeté, Patrick Kanner explicant que le 5 mai avait déjà été reconnu comme drame national.

Type de promesse : Engagement oral de campagne

Mots-clés : footballsports